Archive | janvier 2024

S’installer

14 jan

Si la vie est comme un film, alors la meilleure chose qu’on puisse faire est de trouver une bonne place assise pour le regarder pleinement.

Faire zazen, c’est trouver la meilleure place assise pour vivre pleinement sa vie.

Un seul lieu du corps où le souffle s’absente et la vie perd déjà de ses couleurs.

S’étouffer et s’obliger à respirer pleinement de nouveau vaut mieux que de respirer à moitié toute une vie sans en avoir conscience.

Corps, Souffle, Esprit

6 jan

Corps, Souffle, Esprit

Quand l’esprit s’appuie sur l’esprit pour maintenir l’équilibre, il se détache du reste et crée un sens qui ne correspond pas à la réalité.

Lorsque le souffle s’appuie sur le souffle, il s’enferme dans une partie sinueuse du corps, privant ainsi l’esprit de sa nourriture, le laissant se faner.

Si le corps s’appuie sur le corps, il se contente d’un équilibre trompeur qui entrave la respiration et la pensée harmonieuse.

Cependant, lorsque le corps s’appuie sur la vigilance de l’esprit, il trouve la position parfaite, devenant le pilier de la respiration en permettant au ventre de se mouvoir et en ouvrant tous les canaux.

De même, lorsque la respiration s’appuie sur le corps, elle n’a plus besoin d’énergie ou de volonté pour se déplacer. Elle remplit naturellement tout le corps, caressant toutes les parois, tandis que le vent du corps se mêle au vent du monde.

Enfin, lorsque l’esprit s’appuie sur la respiration, il devient libre et éthéré, traversant toutes les difficultés comme s’il pouvait passer à travers les murs. Les pensées s’ouvrent et circulent à nouveau, permettant à l’esprit d’habiter agréablement le corps humain et le Corps Absolu.

Dans ces circonstances, l’humain peut à nouveau chanter aussi bien que les oiseaux siffler les rythmes de la nature.

D’où je viens ? Qui je suis ? Où je vais ?

6 jan

D’où je viens ? Qui je suis ? Où je vais ?

A chaque fois que nos pensées s’agitent sur le sens de notre vie, la raison de notre présence, ce que l’on doit faire ou ne pas faire, asseyons-nous en zazen, ou dans une posture stable qui s’équilibre entre détente et énergie.

 

Nous observons notre corps posé, et nous rendons compte que quoi qu’il se passe dans notre vie, quoi que l’on fasse, quoi que l’on nous ai dit, quoi que l’on pense, rien n’enlève la présence de notre corps en ce monde.

 

Nous avons notre place, nous n’avons pas à la gagner et nous n’avons pas besoin d’un effort intellectuel pour la chercher car elle est juste sous nos deux pieds.

Alors, comme une herbe ou une fleur qui est simplement posée là et s’accomplit en participant au monde sans rien faire, nous sommes posés là et participons au monde.

 

Il en va de même pour tous, au-delà de l’avis que l’on se fait de chacun.

 

Tout a sa place, tout est posé, tout est parfait, tout communie et s’équilibre.

 

Réaliser cela nous rend paisible, et rapidement, nos pensées reviennent et cachent cette simplicité. Alors il y a juste à s’asseoir pour se poser à nouveau parfaitement avec le monde.

 

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