S’installer

14 jan

Si la vie est comme un film, alors la meilleure chose qu’on puisse faire est de trouver une bonne place assise pour le regarder pleinement.

Faire zazen, c’est trouver la meilleure place assise pour vivre pleinement sa vie.

Un seul lieu du corps où le souffle s’absente et la vie perd déjà de ses couleurs.

S’étouffer et s’obliger à respirer pleinement de nouveau vaut mieux que de respirer à moitié toute une vie sans en avoir conscience.

Corps, Souffle, Esprit

6 jan

Corps, Souffle, Esprit

Quand l’esprit s’appuie sur l’esprit pour maintenir l’équilibre, il se détache du reste et crée un sens qui ne correspond pas à la réalité.

Lorsque le souffle s’appuie sur le souffle, il s’enferme dans une partie sinueuse du corps, privant ainsi l’esprit de sa nourriture, le laissant se faner.

Si le corps s’appuie sur le corps, il se contente d’un équilibre trompeur qui entrave la respiration et la pensée harmonieuse.

Cependant, lorsque le corps s’appuie sur la vigilance de l’esprit, il trouve la position parfaite, devenant le pilier de la respiration en permettant au ventre de se mouvoir et en ouvrant tous les canaux.

De même, lorsque la respiration s’appuie sur le corps, elle n’a plus besoin d’énergie ou de volonté pour se déplacer. Elle remplit naturellement tout le corps, caressant toutes les parois, tandis que le vent du corps se mêle au vent du monde.

Enfin, lorsque l’esprit s’appuie sur la respiration, il devient libre et éthéré, traversant toutes les difficultés comme s’il pouvait passer à travers les murs. Les pensées s’ouvrent et circulent à nouveau, permettant à l’esprit d’habiter agréablement le corps humain et le Corps Absolu.

Dans ces circonstances, l’humain peut à nouveau chanter aussi bien que les oiseaux siffler les rythmes de la nature.

D’où je viens ? Qui je suis ? Où je vais ?

6 jan

D’où je viens ? Qui je suis ? Où je vais ?

A chaque fois que nos pensées s’agitent sur le sens de notre vie, la raison de notre présence, ce que l’on doit faire ou ne pas faire, asseyons-nous en zazen, ou dans une posture stable qui s’équilibre entre détente et énergie.

 

Nous observons notre corps posé, et nous rendons compte que quoi qu’il se passe dans notre vie, quoi que l’on fasse, quoi que l’on nous ai dit, quoi que l’on pense, rien n’enlève la présence de notre corps en ce monde.

 

Nous avons notre place, nous n’avons pas à la gagner et nous n’avons pas besoin d’un effort intellectuel pour la chercher car elle est juste sous nos deux pieds.

Alors, comme une herbe ou une fleur qui est simplement posée là et s’accomplit en participant au monde sans rien faire, nous sommes posés là et participons au monde.

 

Il en va de même pour tous, au-delà de l’avis que l’on se fait de chacun.

 

Tout a sa place, tout est posé, tout est parfait, tout communie et s’équilibre.

 

Réaliser cela nous rend paisible, et rapidement, nos pensées reviennent et cachent cette simplicité. Alors il y a juste à s’asseoir pour se poser à nouveau parfaitement avec le monde.

 

Haïku d’un samedi d’hiver

7 fév

Petit lac doré

les eaux ont coulé dedans

l’urinoir bouché.

L’esprit dormant la cabane

7 fév

L’esprit dormant la cabane

Un vieil homme avait pour seul héritage une cabane chaleureuse installée au centre d’une magnifique forêt. Voyant les dernières années de sa vie arriver, il songeait à l’offrir à ses petits enfants. Seulement, un fantôme avait pris possession des lieux et était occupé à faire bien trop de bruit pour que les petits enfants du vieil homme puisse profiter paisiblement de cet héritage. Aussi le vieil homme essayait tout ce qu’il pouvait pour faire sortir le fantôme de sa cabane. Tantôt il l’engueulait, tantôt il le suppliait. Tantôt il essayait de l’ignorer, tantôt il essayait de le soudoyer. Mais rien n’y faisait, le fantôme restait car il estimait que c’était SA cabane, et que c’était LUI le maître des lieux. Un jour, le vieil homme comprit que le fantôme aimait la philosophie. Alors il eu l’idée d’inviter chez lui trois philosophe réputés, et leur demanda de convaincre le fantôme de quitter les lieux.
A la première lune, le premier philosophe toqua à la porte de la belle cabane. Prenant le thé avec le vieil homme et esquivant quelques cuillères jetées par le fantôme, il dit d’un ton suffisant :

- »Tu es un fantôme, tu n’existe que par l’importance qu’on te donne, mais fondamentalement tu n’es pas là. Aussi, les objets qui volent ne sont projetés par rien, et on ne parle à personne en disant ça. »

Le fantôme, prit de colère, fit entendre sa voix :

- »Je suis important, et puisque vous me prenez pour rien, je vais vous montrer que j’existe et donc que j’occupe cette cabane ! Préparez-vous ! »

Bien que les paroles du philosophe avaient un fond de vérité, personne n’aurait compris son message tant c’était maladroitement exprimé…
A la pleine lune, un deuxième philosophe vint toquer à la porte, et le vieil homme l’invita à entrer pour prendre le thé. Il ne pu que constater que la cabane était sans dessus dessous suite à la dernière colère du fantôme. Aussi, il s’émerveilla de sa présence :

- »Oh fantôme que je vous admire, vous êtes la preuve de la vie après la vie ! Vous êtes éternel… »

Alors le fantôme s’enorgueilli :

- »Vous entendez ça vieil homme? Celui-ci reconnaît mon importance, mon existence, aussi puisque je suis si important cette cabane me revient ! »

Sur ce, le vieil homme essaya de donner un peu plus d’importance au fantôme, mais la cohabitation n’était vraiment pas facile, et ils se disputaient tous deux les meilleures places dans la cabane.

Il était curieux de ce que dirait le troisième philosophe, alors il attendait la dernière lune avec impatience.

Seulement, la dernière lune passa et personne ne toquait à la porte. Le fantôme, tourmenté, reprochait au vieil homme de prendre trop de place et de salir les lieux, et vice versa pour le vieil homme.
Mais lors de l’absence de lune, quand il faisait nuit noire, ils entendirent toquer à la porte de la cabane. Le vieil homme ouvrit. Il vit un homme au visage simplet, aux vêtements sals et abîmés.

« Ah zut, ce n’est pas le philosophe que j’attendais. » se dit-il, « Avec son allure, il ne peut être qu’un mendiant ou un vagabond. »

Les paroles de l’homme qui avait toqué confirmèrent ses doutes :

- »Bonjour, je traversais ce jour la forêt, mais la nuit tombant j’ai pensé que vous accepteriez ma compagnie jusqu’à ce que le jour se lève. »

Le vieil homme l’invita à prendre un thé et le vagabond assista aux disputes avec le fantôme de la cabane. Le fantôme demanda l’avis du vagabond :

- »Toi vagabond, dis moi ce que tu pense de ça : Cette cabane est belle, donc comme elle est belle, elle est MA cabane parce que je suis quelqu’un d’IMPORTANT ! N’est-ce pas? »

Le vagabond répondit :

- »Oh malheureux, votre importance vous enferme dans une petite cabane. Moi, à n’être d’aucune importance, je n’ai aucun lieu qui m’appartient, aussi étant partout, ma demeure est infiniment plus grande que la votre. »

Il n’y eu qu’un silence comme réponse. Au lendemain matin, le vieil homme ne savait pas dire où le fantôme était passé. Il n’aurait pas pu dire qu’il n’était pas là, mais bizarrement il avait aussi le sentiment qu’il était là, dans une présence légère et chaleureuse.
Ses petits enfants, en venant à la cabane, pouvaient chaque fois ressentir cette légèreté et cette chaleur quand ils promenaient dans la forêt, ou quand ils étaient dans la cabane.

Haïku d’un mardi d’automne

30 déc

Silencieux dojo

entre les trois croassements

du corbeau.

L’esprit comme un hôtel

30 déc

L’esprit comme un hôtel

Dans un monde où tout va vite et où chacun aspire au bonheur, nous mettons tous en place des actions pour que notre esprit ou celui des autres puisse être en paix. Ces actions, dépendantes de nos croyances, qui elles-mêmes sont influencées par le rythme quotidien du monde, sont plus ou moins vertueuses. Il y a la mère qui travaille pour nourrir ses enfants et leur offrir une éducation. Il y a l’affamé qui saute sur un morceau de viande pour calmer sa faim. Il y a l’homme qui tue dans les abattoirs les vaches pour avoir son salaire, nourrir ses enfants et l’affamé qui se jette sur le morceau de viande. Il y a le masochiste qui à force de souffrances non consenties, termine par les chercher pour s’y accoutumer et gagner du contrôle sur celles-ci. Même Hitler dans ses pires méfaits s’était basé sur des intentions positives. Toutes ces actions, plus ou moins conscientes, nous écartent ou nous approchent de cette paix tant recherchée.

Il y a aussi celui qui médite, qui prie ou qui chante des mantras…

Quand nous trouvons la paix, qu’elle vienne par la pensée, la méditation, la religion, ou autre, notre esprit devient comme une maison, un refuge qui peut accueillir tous les égarés qui ont été malmené par le monde, sa culture, son économie, ses guerres… S’y présentent la mère, l’affamé, l’homme, le masochiste et tous les autres.

Nous les accueillons par notre calme, notre silence, notre écoute…

Ils sont alors surpris, lorsque leurs douleurs s’expriment dans l’agressivité, de ne pas subir les foudres de leur interlocuteur.

C’est comme jeter un caillou et attendre le bruit du fracas, mais n’avoir en retour que le silence et se rendre compte que le caillou n’entre en contact avec aucune surface. Les tensions dans cet espace dégagé peuvent alors se décharger.

Comme un habitant ayant passé le balai dans sa maison et nettoyé les poussières pour y accueillir de manière plaisante ses invités, nous apaisons notre esprit qui devient ce lieu d’accueil et de repos pour ceux qui ont besoin d’une halte.

Nous comprenons alors l’importance de nettoyer sa maison intérieure, pour soi et pour les autres.

Le meilleur produit ménager étant le silence, le non faire.

 

Dans notre quotidien cet esprit comme un hôtel prend vie quand la boulangère offre un sourire et des yeux pétillants à son client qui sans un bonjour, d’un ton de voix déprimé lui demande une baguette. Il s’exprime dans la voix de cet agent d’un service de réclamation qui, se faisant insulter au téléphone, se met dans la peau de son interlocuteur en souffrance et le lui démontre sans jugement ni animosité. Il s’exprime dans toutes les actions de ceux qui cessent de s’offusquer face à la violence et qui, constatant la souffrance de ceux qu’ils accueillent, se font leurs premiers soins.

Cet esprit comme un hôtel se reflète aussi dans l’écoute d’une mère qui s’intéresse vraiment à ce que lui raconte son enfant, où à l’écoute d’une infirmière qui donne de l’importance à ce que ce retraité lui raconte de son passé. Il se reflète dans l’accueil inconditionnel d’une personnalité que tout le monde cherche à changer. Aussi dans la douceur du geste d’un serveur qui pose votre café sur la table. Et dans le bonjour authentique de l’inconnu que nous croisons dans la rue. Il se reflète dans l’authentique tristesse qu’exprime un proche qui a choisi de ne pas se cacher derrière un faux sourire. Il se reflète en conclusion chaque fois dans l’attitude qui est vraiment là avec nous, dans cet instant et qui n’a pas d’autre attente que de vivre pleinement la situation actuelle. La recette étant de ni désirer, ni rejeter, ni ignorer quoi qu’il advienne.

 

Le monde n’a pas besoin de héros, de guerriers qui tueraient des milliers d’ennemis pour nous protéger, ou de personnes aux réputations d’élite ayant des titres de chirurgien, psychiatre, grand maître, et autres se vantant de sauver des vies par centaines. Ou d’illuminés ayant des pouvoirs miraculeux. Le monde a juste besoin des personnes ayant un esprit comme un hôtel, qui sachent accueillir la réalité telle qu’elle se présente et y répondre avec paix.

 

Tel le nid qui permet au poussin de naître, l’esprit comme un hôtel permet à la paix de jaillir.

Haïku d’un samedi d’été

11 sept

Le son des feuilles

qui dans la rue déserte

caressent le sol.

Kesa, vêtu d’ici et de maintenant

10 sept

Kesa, vêtu d’ici et de maintenant

Chaque tradition a ses symboles. Un roi demanda un jour au Bouddha si ce dernier pouvait attribuer un vêtement particulier à ses disciples pour qu’ils soient reconnaissables. Le Bouddha, marchant avec ses disciples dans un champ de riz, il a demandé à ce que le vêtement soit le champ de riz. Alors ses disciples ont cousu un vêtement constitué de différents rectangles de tissus pour rappeler le champ de riz. Ces tissus provenaient de tous horizons. En Inde, les cadavres étaient brûlés sur la voie publique et les restes des tissus que les corps portaient sur eux, putréfié ou non, étaient récupérés pour coudre ce vêtement. Ce vêtement, c’est cette grande pièce de tissu posée de travers sur l’épaule des moines et que l’on nomme le kesa. Au-delà de l’habit, il est l’enseignement.

Car d’abord, le Bouddha propose de se vêtir du champ de riz, quand il se trouve dans le champ de riz. Le vêtement que nous portons au quotidien est notre environnement. Nous faisons corps avec lui.

Car ensuite, ce qui compose le kesa est un ensemble de matières habituellement rejetées et suscitant le dégoût. Il y a là le Grand Oeuvre, la transformation de l’impure en quelque chose de noble. Le vêtement nous invite à prendre chaque chose de la vie, et à la sublimer.

La pratique est le kesa, que le tissu soit posé sur le corps ou non, nous restons vêtu de notre environnement, et chaque chose qui se présente dans cet environnement est réutilisé, sublimé. A l’instar des linceuls pourris par la chaire et brûlés, nous faisons entrer en notre coeur la société, ses maux, ses tragédies, ses bonheurs, et tout ce qui se présente à nous. Tout cela vient se sublimer en l’habit de l’esprit que nous portons.

Celui qui porte ce tissu traditionnel sur l’épaule mais ne s’habille pas de son environnement ne porte pas le kesa. Celui qui ne porte pas le tissu traditionnel mais s’habille de son environnement porte le kesa.

 

J’ai en tête mon Maître qui pour fabriquer le dojo a utilisé des matériaux de récupération. Le dojo est tellement magnifique. Et aujourd’hui, pris de la maladie de parkinson, chaque jour sans exception il est assis dans la position du lotus, et la maladie durant chaque journée qui passe fait l’objet de sa pratique.

Le sentier du vent

10 sept

Le sentier du vent

Il est des fois où la conscience se perd parmi dix milles voix et ne sait plus quel chemin suivre. Le maître ne se présente pas à nous et la conscience ne trouve pas ce support qui la sort de ses habitudes confortables mais illusoires. Dans ces conditions, il y a toujours ce passage existant qui nous mène à ce point géographique qu’est la vision profonde. C’est le sentier du vent.

Le passeur qui se présente à nous sur ce sentier n’est autre que notre propre respiration. Tel un vent elle vient chasser les nuages de pensées qui, venus se cumuler, ont formé le voile qui cache notre soleil intérieur. L’air de notre vue devient plus frais et l’esprit redevient spacieux.

Pour suivre ce vent qui va nous faire traverser ce chantier, deux conditions requises : considérer sa respiration, déconsidérer le reste. Notons que ce n’est qu’un chemin et qu’au bout une autre forme de considération pour le monde se fera connaître. Ne restons pas donc, une fois ce chemin parcouru, sur les bords de ce sentier. Franchissons le dernier cap pour passer la porte de la vision profonde. Sinon, hormis le calme, il n’y aurait qu’un déni de ce qui est, et une grande souffrance quand les yeux s’ouvrent à nouveau sur le quotidien.

Commençons par considérer la respiration. En la laissant aller d’elle-même, lui permettant de se mouvoir sans chercher à la contrôler, juste compter les inspirations et les expirations. La pensée prend pour seul objet ce point mouvant. Pour compter, la somme d’une inspiration additionnée à une expiration est égale à un. Un cycle est égale à vingt et un. Le sentier possède mille marches, soit mille cycles de vingt et une inspiration et expiration. Selon la motivation de chacun, la liberté persiste de pouvoir emprunter le chantier et d’en parcourir une petite partie sans le terminer. Nous pouvons par exemple se contenter d’un seul cycle, de vingt et un cycles, ou du nombre qui convient, bien qu’il vaille vraiment le coup d’être parcouru jusqu’à son apogée. Pour compter, lors de la première inspiration/expiration on se dit intérieurement « une, une ». Puis « une, deux » lors de la deuxième inspiration/expiration. Puis « une, vingt et une » lors de la dernière inspiration/expiration du premier cycle. Puis lors de la première inspiration/expiration du deuxième cycle nous disons intérieurement « deux, une ». Le premier décompte est pour le cycle, le second pour l’inspiration/expiration.

Ensuite, déconsidérons ce qui se présente et qui est autre que la respiration. Il est très rare que les nuages partent immédiatement. Laissons les simplement passer sans les observer. Quelque soit la pensée qui se présente à l’intérieur, une urgence que nous avons oublié de régler, un problème d’argent, une dispute, la culpabilisation, une douleur physique, notre prochain repas, faire le bien, et quelque soit se qui se présente à l’extérieur, une personne qui crie, un moustique qui s’intéresse un peu trop à nous, une personne qui remarque vos défauts, laissons tout ça de côté. Nous les laisserons de côté bien qu’à notre insu ces pensées apparaîtrons. Remarquons qu’elles représentent juste la force de nos habitudes, et que la nouvelle attitude qui consiste à concentrer l’esprit sur la respiration va amener un changement. Plus cela est difficile à faire, plus vous somnolez, plus il y a des pensées, d’émotions, plus vous pouvez considérer que ces habitudes viennent de loin. Alors dans ce cas vous pouvez augmenter la motivation à parcourir le sentier, et aussi fort et durable paraissent les obstacles qui se présentent, en persévérant ils vont simplement s’épuiser et disparaître.

A tout moment, assis, dans la posture en sept points utilisée en méditation, en marchant, allongé, en conduisant, peu importe, le sentier sera parcouru dans toutes les positions.

Bientôt il ne restera plus que la respiration, et quand l’esprit cessera de s’attacher à la respiration, rien d’autre que la paix. Les pensées que composaient la chute d’eau et faisaient un bruit de fracas deviennent un cours d’eau au son doux, puis un lac dont le bruit est le silence. Par la suite, chaque vague qui se présente à la surface du lac, aussi grande est agitée soit elle, n’est que silence car elle est intégrée au lac lui-même. Les nuages qui se présentent en fin de sentier ne cachent plus le ciel, ils sont le ciel.

C’est comme ça que l’on déshabille l’esprit de ses pensées, et qu’on le découvre nu, tel qu’il est réellement.

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Deux oiseaux (la suite) |
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